Pourplus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Coluche : L'Histoire d'un mec est un film dramatique français d' Antoine de Caunes sorti en 2008 . Le titre du film fait référence à celui d'un célèbre sketch de Coluche, C'est l'histoire d'un mec (1974).
JiCé Je suis un poédiseur, Un forgeron de la rime et du son, Je joue avec les mots , Je joue de mes maux, A demi mots, A mots couverts..... C'est l'histoire d'un mec blanc assis sur un banc bleu. Il faisait un temps de chien. Le temps était pluvieux. Et oui, lui aussi il prend de l' degré au thermomètre ! Et la météo annonçait qu'il ferait deux fois plus froid le lendemain ! Quand il était petit ses parents déménageaient souvent. Heureusement, il a toujours retrouvé leurs était tellement petit qu'il faisait des ourlets à ses caleçons. Quand il portait un vêtement de marque, on avait toujours l'impression qu'il l'avait tard, il devint un militant acharné et ne manquait jamais les réunions du Comité de Soutien à Paul Ricard. De même qu'on le voyait souvent dans les boîtes . "ça conserve ! " disait-il ! Piètre musicien, il buvait tellement que c'était pas des reins qu'il avait mais des rognons sauce madère. Lors d'un de ses concerts mémorables dans un mauvais restaurant, où il y avait même des mouches sur le menu, quand il s'est mis à jouer, Steinway s'est déplacé en personne pour rayer son nom du à tout, il avait fait un peu de cinéma mais ses films étaient tellement mauvais qu'ils n'étaient diffusés que dans les avions... parce que les spectateurs ne pouvaient pas quitter la salle !Il était issu d'une famille nombreuse. Son père était fabriquant de préservatifs, trop poli pour être honnête, trop poète pour être honni. Sa mère était une croyante convaincue , pas une fausse sceptique. Il avait une belle femme, un peu rebelle. Mais disait-il " Mieux vaut avoir une femme belle et rebelle, que moche re-remoche ". Sa belle mère était tellement obsédée par la propreté qu'elle mettait du papier journal sous le coucou de l' dit être allé à l'université. D'aucun pense que c'était pour que les autres étudient son cas. Si pour lui Dieu était un vieux monsieur qui aimait se faire prier, il considérait Jésus, comme le premier anar, un baba cool peinard. Non, il n'était pas un cul bénit comme on dit. Et s'il allait toujours aux funérailles des gens c'était plutôt par crainte qu'ils ne viennent pas aux siennesMalgré tout ça il était un homme heureux. N'avait-il pas l'habitude de dire " Pour être heureux, il faut avoir la santé et un bon j'ai toujours eu la santé parce que ma femme avait un bon travail."Ou encore " Si le travail c'est la santé, faudrait le confier aux malades. "Sa maxime Ne jamais remettre à demain ce que tu peux faire après demain !Il avait un petit fils étudiant en médecine. Lorsque celui-ci vient d'être reçu à ses examens de sixième année,tout heureux, il téléphone chez lui, au village, et tombe sur son grand-père. - Papy ! Je suis reçu ! - C'est très bien. Je suis content pour toi. Alors maintenant tu vas revenir faire le docteur ici ? - Pas encore papy. Je vais d'abord faire une spécialité. - Et quelle spécialité, mon petit ? - La médecine du travail. - Ah ! Ils ont enfin reconnu que c'était une maladie.... Ah ! le travail ! mon petit !Si tu veux gagner ta vie, il suffit de si tu veux devenir riche, il faudra trouver autre chose...Et puis il faut pas compter sur les hommes politiques ni sur les prochaines élections. Si les élections devaient vraiment changer les choses, il y a longtemps qu'elles auraient été interdites. La politique tu sais, c'est un véritable torchon et pas de pur coton !Il était aussi le roi de la Salut, comment va ta femme ? demande-t-il à un Décédée . répond l'ami- Et elle est toujours au même cimetière?Des comme celles là il n'en manquait pas jour il raconte à son voisin avoir vu une vieille femme se faire tabasser par 6 hommes. Son voisin lui a demandé s'il y était allé. Il a répondu " Non ils étaient assez nombreux." Il a écopé de quelques mois de prison pour non assistance à personne en il n'a jamais oublié les mots de son père lorsqu'il est entré en prison " Bienvenue mon fils."Et puis un jour il est devenu vieux et comme beaucoup de vieux il avait des insomnies. Alors pour s'endormir, il additionnait les moutons. Mais il disait que pour rester éveiller il lui suffisait de les soustraire ! Il était devenu la mémoire de son village, sauf qu'en vieillissant il ne se souvenait de matin, ses voisins l'ont retrouvé allongé sur son lit, un sourire béat sur ses n'a jamais su de quoi il était mort Pas plus qu'on ne savait de quoi il vivait.
Compilationde 6 histoires GAY par Léa Marlit, dans une compilation à prix réduit : - Le bois torride. - Un voisin bien chaud. - Le bois derrière chez moi. - Un infirmier bien spécial. - L'aire d'autoroute torride. - Mon amant du plaisir. Dans ce recueil, profitez aussi bien de l'histoire de ces mecs qui vont profiter de ma presence de
La vie, c'est, un jour, croiser un Berbère nomade et le lendemain un abcès dentaire... Denis "Mon cœur ne cesse de pleurer Car il a besoin de toi Mais comment t’expliquer Cette douleur qui est en moi" Vanessa vanessa201291 Ma vie est un sombre donjon, où seul mon cœur ensanglantée par la douleur, rouge flamboyant, dessine mon ombre malheureuse sur les murs de ma prison. Leslie La souffrance est une passion oubliée par le coeur, qui tourmente avec ardeur l'âme du corps meurtris. Leslie Le Grand Blond avec une chaussure noire Nous a bien fait rire. Le Grand Bleu avec une marée noire Beaucoup moins. Lesio A l'école, j'ai appris le passé simple Mais j'ai bien peur que les enfants d'aujourd'hui Doivent assimiler le futur compliqué. Lesio Faudrait bien vite une nouvelle guerre... Sans quoi on sera bientôt sans anciens combattants... Lesio La terre se réchauffe et pourtant, Ca ne l'empêche pas de trembler... Lesio J'ai bien peur qu'on soit tous Nés à l'entre-deux-guerres... Lesio La tragédie de Kîîpeu, l'enfant lituanien... C'est l'histoire de Kîîpeu, un enfant lituanien... Ce n'est que quand le bateau a coulé Qu'on s'est aperçu qu'il était muet... Tout le monde criait... sauf Kîîpeu... sauf Kîîpeu... Lesio Ce n'est pas l'âge qui fait ce que je suis mais l'expérience qui fait ce que je suis devenue Latifa J'ai causé ton malheur à travers le temps et les heures je ne sais pourquoi je t'ai offensé tes pensées glissent comme le vent, et s'éclipsent dans le néant ton esprit qui crie ton âme qui s'enfuit sans toi ma vie est finie Latifa Un mec a dit "Dans la vie, on a que ce qu'on mérite!" Je dis "Dans la vie, on n'a pas que ce que ce con mérite..." Je ne comprends pas que l'on s'en prenne toujours aux cyclistes. Astérix s'est dopé toute sa carrière et cela ne l'a pas empêché De devenir un héros de bande dessinée. Lesio Même les belles soirées d'été Il se passe de mauvais faits-divers. Lesio Force est de constater qu'il y a Moins d'objets contendants que D'humains tendant cons. Lesio 14 - 18 - 40 - 45 - Décidément, il n'y a pas de Bonnes mensurations pour une guerre. Lesio La connerie, c'est Le cancer de l'Esprit. Lesio Bientôt, les couples modernes pourront se marier Sous le régime du divorce par consentement mutuel. Lesio Certains hommes se permettent de corriger leur femme Alors qu'ils sont incapables d'écrire une lettre sans faute. Lesio
Histoiresd'un mec. Pour ses spectacles, Yannick Jaulin arpente la France et collecte les anecdotes et les personnages. Conteur, il renouvelle un genre traditionnel, le poussant jusqu'au music-hall.
- Bonjour Doc…Mes paroles se sont dissipées en plein vol. Ce n’était pas le Docteur LEGENDRE qui venait de m’ouvrir la porte. C’était… C’était ce jeune gars qui… Que j’avais vu…C’était il y a deux jours. J’étais en manque. En manque grave. Un impérieux besoin ; un besoin de sexe mâle ; devant moi ; contre moi ; en moi … Depuis dix jours en vacances en famille, je n’avais pas trouvé de garçon avec qui jouer intimement. A croire qu’ils sont tous hétéros par ici. Mes potes de sexe étaient bien loin d’ici. Et moi je n’en pouvais plus…Alors j’ai fait ce que j’avais toujours trouvé glauque et nul j’ai surfé sur le net pour trouver les lieux de rencontre gay de la région. Trouver un mec avec qui tirer un coup. Peu importe qui. Pourvu qu’il soit bien monté et qu’il me fasse bien repéré un lieu, à quelques kilomètres de là . J’ai hésité encore 24h. Et puis en fin de journée j’ai pris la voiture et y suis allé. Un parking isolé en bordure de forêt. Deux ou trois voitures déjà garées. Que des mecs seuls dedans. Des mecs au regard voiture familiale s’est garée. Un couple et deux enfants en sont sortis. Le père a ouvert le coffre et en a sorti des paires de bottes. Le temps qu’ils se mettent en tenue, une vieille clio s’est garée. Un jeune gars en est sorti. Un beau mec, brun, athlétique, souriant. Tout comme je les aime. Tous les regards des hommes dans les voitures se sont tournés vers lui. Nous étions quatre à le mater telle une proie sur laquelle nous allions j’ai hésité trop de monde. Et puis cette famille… Un premier mec est sorti de sa voiture et est allé discuter avec lui. L’échange n’a pas duré deux minutes. Aux signes de tête du jeune gars, j’ai compris qu’il n’était pas intéressé. Logique, l’autre avait plus de quarante ans, un ventre proéminent, un visage peu avenant. Acceptant sa défaite, il est retourné dans sa posé ma main sur la portière. Trop lent. Un autre type est sorti de sa voiture et est allé vers lui. La trentaine, plutôt bien foutu malgré sa calvitie. La mère de famille les a regardés d’un air agressif avant de s’éloigner avec sa marmaille et son homme. Ils ont discuté un moment. Quand ma cible a éclaté de rire, j’ai compris que c’était mort pour se sont effectivement éloignés joyeusement vers les bois les plus touffus. En passant non loin de mon auto, il m’a regardé succinctement à travers le parebrise, a hoché la tête et a souri. Et moi je me suis traité de con, de nul, de médiocre abruti avec ma queue tendue et raide dans mon pantalon sans caleçon. Je venais de rater une belle occasion…Le gros mec s’est dirigé vers ma voiture. Il s’est campé devant la fenêtre du conducteur et m’a regardé. J’ai tourné la tête vers lui, l’air impassible. Il m’a demandé tu veux ? ». Je n’ai pas répondu. Alors il a dégrafé son pantalon et m’a présenté une teub d’une très belle taille, bandée à bloc. Il a topé contre la vitre. Pris de panique, je l’ai baissée Tu veux me sucer ? Elle est belle et bonne, tu sais ! Et puis après je te suce à mon tour… Je suis sûr que tu en as très envie !- Je… Non… Non merci… C’est gentil mais… Non…- Et ben mon gars, tu ne sais pas ce que tu veux, toi. Je t’offre une magnifique queue et tu refuses le cadeau ? Allons, laisse-toi aller… Si tu veux c’est moi qui commence à te sucer… J’ai une bouche magique et gourmande, tu sais…L’homme a insisté encore un petit moment. J’ai remonté ma fenêtre. Je n’ai pas bronché. Alors, en donnant un coup de poing énervé contre la portière, il s’est éloigné dans la forêt d’un pas suis resté comme pétrifié un moment, me rendant compte que je venais d’échapper à un truc nul et potentiellement violent. Qu’est-ce que je faisais là ? Moi, un jeune gars, prêt à me faire mettre par des vieux vicelards excités… N’importe quoi…Un autre mec, plutôt la cinquantaine, mais visiblement sportif, lui, s’est approché. Il s’est mis à me parler sans me demander de baisser ma fenêtre ou d’ouvrir une Tu as bien fait de refuser. C’est un gros cochon qui ne maîtrise pas ses pulsions… Je sais de quoi je parle j’ai donné une fois ! Un bon coup, néanmoins… Mais tu es trop jeune, tu ne devrais pas trainer par ici…Je l’ai regardé, curieux de comprendre ce que ce type qui avait les mêmes pulsions que moi allait faire. Il a poursuivi son propos sur le même thème ce parking c’est fait pour les vieux comme lui, pas pour les jeunes comme regard franc, son air civilisé contrastant avec l’autre bête en rut, je suis sorti de ma voiture. Adossé contre ma portière, j’ai un peu C’est vrai… Mais je n’ai pas de pote ici… Et je suis très excité…- Je comprends bien… Moi aussi… Une furieuse envie de décharger avec un homme… Mais tu ne devrais pas… Pas ici… Tu prends trop de risque… Trop de prédateurs…- Pas seulement apparemment. Vous n’avez pas l’air comme eux…- J’essaie de me tenir… Mais quand je commence à baiser… Je ne peux plus m’arrêter…J’ai éclaté de Ca me semble normal ! Moi aussi ! Quand on commence, il faut aller jusqu’au bout !Nous avons discuté un petit quart d’heure de choses très sexe. Jamais je ne m’étais livré autant, aussi crument, sur mes envies et mes expériences. Et ce que le type m’a raconté était encore plus chaud voire franchement j’ai fini par comprendre. Il me racontait ses expériences bestiales de mec qui tire un coup sans blabla avec des inconnus. Histoire de me dégouter et de me détourner de cette Ca va… J’ai compris. Il ne faut pas que je reste là …- Ni que tu y reviennes… Même si tu as les bourses pleines !- Il faut bien les décharger, pourtant…- Si tu veux on peut se faire une petite branlette vide-couilles avant de partir…Etait-ce de l’hésitation ? Ou de l’excitation ? Toujours est-il qu’après un silence j’ai simplement répondu où ? ».Il m’a entrainé un peu plus loin, au milieu d’un sous-bois plus épais, m’a souri et s’est entièrement désapé. Je suis resté béat d’admiration devant son corps fin et musclé, son ventre plat qui débouchant sur un pubis entièrement épilé sous lequel une superbe verge commençait à s’ Ne me regarde pas comme cela, je vais rougir c’est la pratique régulière du sport qui me permet de me maintenir…-Ouah… Super bien…- Foutu. Je préfère foutu » à conservé »…- Super bien foutu !Il s’est retourné d’un air J’aime bien mes fesses aussi. Qu’en penses-tu ?- Sympa ! Musclées ! Joli cul !- Merci… Si tu as envie d’y pénétrer pour jouer dedans, n’hésites pas !- Euh… Non… Juste une branlette… C’est cela qu’on a dit…- Absolument ! Mais tu as le droit de changer d’avis… Cela étant, si tu veux juste une séance de masturbation, on se contente de cela !- Je préfère…- Pas de problème. C’est ok pour me doutais bien que c’était ok pour lui, à voir un superbe braquemart fin et élégant, d’une vingtaine de centimètres de longueur, maintenant tendu vers moi. Je me suis mis à mon tour à poils. Je bandais tellement dans mon jean que j’ai dû me contorsionner pour le retirer, ce qui l’a fait nous nous sommes branlés, l’un en face de l’autre, nous accompagnement du regard, encouragés par les râles rauques que nous émettions sans il a joui sur moi brusquement, lâchant un petit cri grave en éjaculant une belle quantité de sperme bien chaud et épais. J’ai regardé mon ventre maculé de sa semence, ses yeux exorbités après l’orgasme, sa bouche stupidement ouverte, et je me suis fini sauvagement, jouissant à mon tour sur son sexe et son bas-ventre. Il m’a chaleureusement félicité pour mon orgasme, a mis une main derrière ma nuque et a approché mon visage du sien pour déposer un délicat baiser sur mes lèvres. Encore dans un état second je l’ai laissé faire. Son sourire était Bel orgasme jeune homme ! Bravo ! C’était magnifique à voir ! Et quelle abondance de sperme !Il a alors posé sa main sur son pubis pour étaler ma semence. D’un geste sûr il en a fait de même sur mon ventre, le nettoyant à moitié pour ensuite mélanger nos deux spermes sur son sexe qui débandait à J’aime bien étaler la crème après une bonne éjac… C’est super !- Euh… J’imagine que tu aurais préféré un moment plus… Chaud…- Bien sûr que j’adore sucer et être sucé… Cela aurait été hyper bon de te sentir en moi et de te prendre pour jouir au fond de ton joli petit fion… Mais j’aime bien aussi ces moments plus soft de jouissance partagée. C’est… Totalement impudique ! Délicieusement osé ! Une branlette entre mecs…Ce coup-là c’est moi qui ai souri, ai approché mon visage du sien et ai collé mes lèvres contre les siennes, enfonçant ma langue dans sa bouche pour l’embrasser franchement. Quand sa langue a commencé à s’agiter, je me suis Vicelard, va ! Les vieux sont vraiment des vicieux… Mais j’aime cela !- Et toi, jeune mâle, tu es chaud comme la braise ! Comme je l’étais à ton âge ! Cela me rajeunit de trente ans d’être à poils en érection devant un aussi beau garçon. Merci pour cette séance !- C’est moi qui te remercie ! Belle jouissance !Il a fini de retirer son sperme de ma peau à l’aide de son slip qu’il a utilisé ensuite pour se nettoyer. Il a remis son pantalon sur la peau puis sa chemise, gardant son slip gluant de semence comme un trophée. Je me suis rhabillé à mon tour en silence et nous sommes retournés à nos voitures. Il n’a pas trainé sur le parking, m’offrant en guise d’adieu un - Salut beau garçon ! Merci pour ce bon coup. Mais ne traine plus jamais par ici ! Promis ?- Promis…Nous sommes repartis chacun de notre côté, nous disant bien que cette promesse, les bourses vides, était tenable. Mais pleines… Et en roulant sur la petite route serpentant à travers la forêt, j’ai repensé au gars d’à peu près mon âge que j’avais raté. Cela aurait-il été meilleur ou moins bon qu’avec mon quinqua sympa ? Plus animal, probablement…C’était lui. Le jeune mec que j’avais raté, que j’avais vu s’enfoncer avec un autre type dans la forêt. Ce jeune mec qui venait de m’ouvrir la porte du médecin. Je l’avais instantanément reconnu, me remémorant en une fraction de secondes mon expérience sur le parking de rencontres gay. - Je… Je voudrais voir le docteur LEGENDRE… Il n’est pas là ?- Bonjour ! Non. Il vient de partir pour une intervention qui risque de lui prendre un bout de temps. Mais dites-moi, qu’est ce qui ne va pas ?- Bon… Ce n’est pas grave, je Et bien, vous avez l’air en pleine forme ! Je suis étudiant en médecine. Le docteur LEGENDRE est mon oncle. Je profite des vacances pour mettre en pratique… Sous son contrôle, bien sûr… Mettre en pratique, mettre en pratique, je veux que tu mettes en pratique ! Et à fond en plus…» Ai-je pensé Dites-moi, qu’est ce qui ne va pas ?- Rien. J’ai juste besoin d’un certificat médical de non contre-indication de la course à pied pour faire la run en bois » le weekend prochain. - Oh, et bien cela je peux faire. Juste un examen rapide et une prise de tension. Ce n’est qu’une formalité, je peux te rendre ce service si tu veux !- Je… Pourquoi pas… Mais pour le papier ?- Oh, rien de grave. Je prends une ordonnance de mon oncle. J’imite assez bien sa signature. Personne n’y verra rien. Cela te va ? Tu entres ?Devant son franc sourire, je me suis laissé faire. Il m’a conduit d’un pas ferme dans le bureau du docteur. J’ai posé mon blouson sur un dossier de chaise. Je n’ai pas caché mon amusement de le voir mettre une blouse blanche avant de se retourner vers Quoi ?- La blouse… ce n’est pas un peu trop ?- Non… C’est une question d’hygiène… Mais… On ne s’est pas déjà vu quelque-part ? Ton visage me dit quelque-chose…- C’est possible, oui…- Humm… Je me demande bien où… Enfin… Tu te déshabilles ?Je ne me suis pas fait prier pour retirer mon teeshirt et baisser mon pantalon. Le jean aux chevilles, je me suis assis sur la table d’examen pour défaire les lacets de mes chaussures. Et le laisser me reluquer tranquillement… Quand enfin je n’ai plus été habillé que d’un slip bleu marine très classique, il a commencé à prendre ma 120/80 impeccable ! Pas de problème de tension. Tu m’as l’air d’avoir un cœur en pleine forme !- Oh, il n’y a pas que le cœur… Je me sens en parfaite santé, en pleine possession de tous mes moyens !- Je te le souhaite ! Laisse-moi écouter tes poumons. Inspire et expire largement !Le froid du stéthoscope m’a fait frémir. Il a souri. Tranquillement il est passé sur mon thorax puis dans mon dos, me demandant de me suis exécuté. Il a à nouveau écouté mes poumons. Puis il a palpé mon ventre en posant ses deux mains l’une sur l’autre et en appuyant de plus en plus fort. Jusqu’à ce qu’une main, dans un geste furtif, ne caresse ma peau tandis que l’autre poursuivait son examen abdominal. Il a touché l’élastique de mon slip. Je l’ai encouragé d’un sourire. J’ai senti son souffle se raccourcir. Il m’a regardé en repoussant légèrement l’élastique pour explorer la zone entre mon ventre et mon pubis. Je n’ai pas réagi. Il a passé deux doigts sous le tissu, appuyant pour palper je ne sais quoi. - Tout a l’air normal…Ses doigts ont parcouru le haut de mon pubis en passant de l’autre côté, offrant une ouverture béante entre le slip et ma Si mon slip te gêne, on peut l’enlever…Et, immédiatement, joignant le geste à la parole j’ai soulevé mon bassin et fais glisser mon slip le long de mes jambes avant de laisser au bout de la il m’a regardé à nouveau. Effleurant ma verge avec la paume de sa main il a repris ses palpations, son regard passant de mon bas-ventre sans défense à mon visage d’ Rien d’anormal… Non, rien…Et brusquement il a tourné la tête vers moi. J’ai lu dans ses yeux qu’il venait de se souvenir où il m’avait vu. J’ai Je sais… La voiture sur le parking, il y a deux jours… Le jeune gars que j’ai vu en passant avec l’autre mec… C’était toi ?- Oui… C’était bien avec le type ?Il a saisi ma verge de sa main chaude et l’a caressée, accompagnant son déploiement, la décalottant doucement. - De ce côté-là aussi on dirait que tout va bien…- En pleine forme… Comme tu le vois… Mais tu ne réponds pas à ma question as-tu pris ton pied avec le mec ?- Pas mal, oui… Un gars bien chaud. Direct. Comme j’aime…- Vous avez fait quoi ?- Comme toujours dans ces cas-là … On s’est sucé puis enculé. C’était bien…Je bandais maintenant à bloc. Il me branlait doucement. Alors j’ai dégagé une main pour dégrafer maladroitement son pantalon. J’ai bien senti son membre dur comme du bois à travers le tissu. Je l’ai caressé. Il a eu l’air d’aimer. Il m’a laissé à coup il a lâché mon sexe et a ôté le bouton du pantalon qui me résistait. Puis immédiatement a repris en main ma queue. Lentement j’ai fait glisser son pantalon. Il bandait comme un âne dans son boxer, son gland dépassant en haut du vêtement. Encore un geste et son sexe s’est libéré de toute contrainte pendant que j’abaissais le sous-vêtement. Tout de suite je l’ai saisi à pleine main. - Beau morceau ! Tout comme je les aime !- Je te renvoie le compliment… Et comment tu les aimes ? Dans quel orifice ?- Humm… Tous… Tous mes orifices… Je serais heureux de le prendre en bouche. Puis…- Puis dans ton petit cul ? Parce que je veux bien te faire plaisir en te laissant me sucer, mais tu vas m’exciter et après… Il faut que je bourre…- ça me va comme programme… J’ai très envie de me faire mettre…J’ai lu un éclair pervers dans ses yeux. Il a lâché ma queue pour ôter sa blouse puis sa chemise. Torse-nu, le pantalon sur les cuisses, il s’est approché de la table. J’ai caressé son ventre imberbe puis joué avec ses poils Ne perdons pas de temps…J’ai attrapé ses boules et les ai délicatement massées. J’avais bien l’intention de prendre mon temps quand il a avancé son bassin et collé son gland gluant contre mes lèvres. Comment refuser un tel présent ? J’ai ouvert la bouche et il m’a moment de pur bonheur. Un gland odorant au goût subtil. Un goût de mâle comme j’en raffole ! Surtout quand ma langue peut jouer à suçoter en bouche un gland bien doux et lisse !Il a repris en main ma verge battant la chamade et a entamé des petits va et vient. Très vite cadencés avec de petits coups de bassin pour butiner mes lèvres. Quel pied ! Etre nu, sans défense, soumis, à se faire branler et coïter la bouche ! Il a tenté de me faire jouer les gorges profondes avant de comprendre que ce n’est pas mon truc. Alors il m’a laissé pomper, sucer, aspirer son gland avec délectation. Il a glissé sa main entre mes cuisses. J’ai écarté les jambes et soulevé mon bassin. Un doigt a vite filé vers ma rondelle pour la pénétrer sans coup férir. Je l’ai laissé me doigter quelques minutes sans cesser ma fellation. Quand il a éloigné son sexe de mes lèvres après avoir retiré son doigt de mon anus, il m’a juste dit - Assieds-toi sur la table, dos contre le mur !Rageusement il s’est débarrassé de ses derniers vêtements pour, à poils, filer vers le bureau de son oncle. Il a ouvert un tiroir et en a aussitôt sorti un préservatif dont il a déchiré l’enveloppe. J’ai souri de la précision du geste. - Et bien ! Ton oncle a toujours une capote à portée de main ?- C’est pour en donner aux jeunes cons qui ne savent pas s’en servir !Il s’est campé devant moi et a posé son gland emballé sur ma rondelle. - Mais ne rigole pas trop vite, tu vas voir ce que tu vas prendre dans le cul !Mon sourire s’est figé. Et s’est transformé en une grimace de douleur quand, d’un coup, sans prévenir, il s’est enfoncé en moi. - Tu rêvais d’un bon coup de queue, tu vas être servi !Aussitôt il s’est retiré à moitié pour s’enfoncer à nouveau, entièrement cette C’est bon, hein ? Tu aimes sentir un braquemart dans ton rectum ?Le souffle court, j’ai eu du mal à Oui… J’aime sentir une queue en moi… Mais laisse à mon cul le temps de s’habituer…Faisant semblant de ne pas comprendre, il a déchainé trois allers et retours Comme cela ? Il y a deux manières de voir. Ou bien tu es une fiotte qui a besoin de délicatesse pour que ton pauvre petit cul ne soit pas trop chahuté. Ou bien tu es un vrai mâle qui n’aime rien tant que de se faire bourrer le cul… Alors ?- …- Alors je crois que tu es un vrai mâle… Accroche-toi !Le salaud a alors enchainé un festival de coups de butoir tous plus appuyés les uns que les autres, transformant mon conduit rectal en cheminée de lave. La douleur, fulgurante au début, s’est peu à peu transformée en une chaleur torride irradiant tout mon corps. Je me suis fait défoncé, bestialement, j’avoue que j’ai aimé cela…Il l’a lu dans mes yeux. La peur, la douleur, la colère même se transformant petit à petit en une transe totale. Mes yeux d’abord fermés en protection du danger se sont rouvert. J’ai lu un sentiment de victoire dans son regard extatique. Et je l’ai défié. L’encourageant à mon tour à me queuter encore et encore, le corps plus souple, les jambes plus écartées. Et la queue de plus en plus dressée…Je crois que c’est quand il m’a vu bander à fond qu’il a cru perdre la bataille. Un nuage noir est passé dans son regard tandis que des étoiles étincelaient dans le mien. Il s’est retiré brutalement d’un coup ; et a arraché d’un geste la capote surchauffée. Il m’a regardé, d’un air de Une éjac… Une éjac faciale… Fini moi avec ta bouche !- Yes sir !J’ai sauté de la table et me suis accroupi devant lui. Mais, par défi, j’ai immédiatement décidé de ne pas le sucer à nouveau. Baissant la tête, je me suis mis à lécher, embrasser et avaler ses grosses boules bien pleines. Un râle de langue a parcouru sa peau boursoufflée. Et progressivement la souffrance anale s’est rappelée à mon bon souvenir. Le salaud m’avait bien défoncé. Le déchirement rectal a irradié tout mon corps d’une sourde douleur. J’ai eu envie de mordre. De lui arracher ses couilles d’un coup de dents. Mais mon respect, mon amour, ma passion de l’intimité masculine m’en a empêché. Alors je me suis focalisé sur ses testicules, le léchant avec acharnement. Il n’a pas résisté longtemps avant de commencer à se branler. Une main a fait pression sur ma tête pour que je poursuive. L’autre se brusquement il a repoussé mon visage. Un dernier coup de poignet, plus appuyé, celui-là . Un énorme flot de sperme a jailli et percuté mes lèvres que j’ai par réflexe refermées. Il a joui de tout son saoul, maculant ma face de son sperme bouillant. Un brusque effluve mâle a réjoui mes poumons pendant que la semence dégoulinait lentement sur ma gorge. Je l’ai regardé s’agiter pour évacuer les dernières gouttes. Tout à son extase, je n’existais plus. Je n’étais que le réceptacle de sa jouissance après avoir été celui de son plaisir…Peu m’importe. J’étais content de moi. Content et toujours aussi excité, ma verge ne débandant a repris ses esprits. M’a regardé en rouvrant ses yeux. M’a Ouah… Tu es super-bon, toi…- Merci. Tu es pas mal aussi…- Attends, laisse-moi t’essuyer. Je t’en ai mis partout !Il a attrapé un mouchoir en papier et m’a essuyé le visage après que je me sois relevé. Sa verge a vite débandé, gluante et flasque. La mienne, toujours raide, est venue heurter son ventre. Il a baissé la tête vers C’est à moi, maintenant…- Tu… Tu es sûr ? Tu ne veux pas que je te finisse à la main ?- Ni avec la main, ni avec les lèvres… J’ai regardé la pièce, faisant un tour d’horizon du bureau Tiens… Assieds-toi sur le bureau, je vais te prendre lu la peur dans son regard. Un sentiment de toute puissance m’a animé. Mais bon, on ne se refait pas. Je suis un gentil bougre, moi…- Rassures-toi, je vais te sodomiser en douceur. C’est comme cela que j’ai du plaisir… Enfiles-moi une capote !Vaincu, il a rouvert le tiroir pour sortir un préservatif d’une grande boite que le médecin avait toujours à portée de main. Il l’a maladroitement déroulé le long de mon éperon impatient. Puis il s’est à moitié couché sur le bureau, laissant une jambe à terre en relevant l’ plus de préambule j’ai posé sa jambe sur mon épaule en même temps que mon gland sur son anus et j’ai poussé d’un coup pour le faire entrer. Il a crié. J’ai souri. Mais ai laissé mon gland en Ca va aller… Ton anus va s’habituer… Je crois que tu n’aimes pas tellement te faire bourrer le cul sauvagement. Tu préfères que j’y aille en douceur pour que ton pauvre petit cul s’habitue à mon épieu… Je n’a pas répondu. J’ai attendu encore un peu puis ai retiré mon sexe avant de l’enfoncer à nouveau. Pendant plusieurs minutes je ne me suis enfoncé à coups de va et vient que jusqu’au gland. Et c’est lui qui, progressivement, son rectum se dilatant, m’a attiré de plus en plus profondément en lui. Enfin, j’étais enfoncé jusqu’à la C’est bon, hein !- Ouais… Comme cela… Pas trop longtemps…- Oh cela, je ne sais pas…Ma locomotive lubrique s’est alors progressivement mise en route, crachant son flot de vapeur, la sonnerie de mon souffle court retentissant joyeusement dans ma tête. J’aurais voulu prendre très lentement de la vitesse pour le besogner longtemps, longtemps… Mais que voulez-vous… La situation, l’odeur, la totale soumission de mon bourreau, l’excitation, la pulsion jouissive…J’ai quand même tenu plus de dix minutes à le niquer sereinement, sourire aux lèvres, en regardant son visage douloureux et son pénis redevenu tout mou et flasque. Et quand j’ai compris que je ne résisterais plus, j’ai entamé une sauvage chevauchée finale qui a failli nous faire tomber du bureau jusqu’à ce que mon éjaculation, feu d’artifice jouissif, n’arrête les mouvements sporadiques de nos corps. Tout cela en éructant un fiotte ! » en guise de vengeance…Deux trois derniers petits coups de queue et je me suis retiré. Je me suis fait violence pour être le premier à parler, reprenant mes esprits pour dominer la Tiens, enlèves-moi donc cette capote pleine et va la jeter. m’a regardé, l’air hagard. Pour, toujours soumis, se laisser glisser au sol et, avec difficulté tant la capote était gluante, me l’ôter, la nouer et l’enfouir dans un mouchoir en Essuies-moi aussi la queue, je suis trempé de sperme… A moins que tu ne veuilles me lécher ?Un mélange de crainte et d’humiliation dans ses yeux. Il s’est exécuté, essuyant très adroitement ma verge en train de flétrir béatement. Quand il a eu posé tous ses déchets, je l’ai encore Tiens, penches-toi en avant pour que je t’essuie les fesses. Je crois que j’y ai laissé quelques traces d’égarement…Je ne l’ai pas laissé réfléchir, prenant un mouchoir et l’aidant à pivoter en faisant pression sur ses hanches. Il s’est penché en avant docilement. J’ai écarquillé les yeux devant le trou béant que formait son anus après le quart d’heure de bourrinage que je lui avais offert. Gêné de ce peu ragoûtant spectacle, j’ai dégluti avec peine. C’était bien la première fois que je regardais de près l’état du trou de balle d’un amant après une sodomie. Je l’ai essuyé rapidement, osant à peine m’aventurer sur sa rondelle. Et je l’ai bruitemment claqué sur les fesses pour le faire se a lu le tourment dans mes Quoi ?- Rien…- Si… Qu’est-ce qu’il y a ?Tout en parlant sa main s’est approchée de son anus. Il a compris. A Je… Tu m’as… Défoncé ?- Ne t’inquiètes-pas. Ton anus s’est ouvert pour laisser ma queue jouer avec ton cul. Mais il a déjà commencé à se refermer. Dans quelques heures, tu ne sentiras plus rien…- Cela, je le sais… Tu n’es quand même pas le premier mec à me sodomiser… Qu’est-ce que tu crois… En fait… J’aime bien le temps d’après, quand ton cul se remet petit à petit, te rappelant du bon moment passé… Tu ne t’es pas mal débrouillé. Merci…- Mouais… De rien… J’ai passé un bon moment. A la fois au recto et au verso…- Moi aussi…Et c’est là qu’il s’est marré. Franchement. Arrêtant de se prendre trop au Bon, ok. Tu as compris. Je suis bien plus actif que passif !- J’avais pigé… Moi j’aime autant l’un que l’autre. C’est comme cela. - On n’y peut rien ! Bon, il faut peut-être qu’on se dépêche un peu, je ne voudrais pas que mon oncle nous surprenne !- Sûr ! Tu me fais mon ordonnance ?Son regard a cherché ses vêtements, en guise de contenance. Le mien lui a montré le fauteuil. Nu, il s’est assis devant le bureau et m’a rempli mon papier. J’ai fait exprès de rester contre lui, ma peau contre la sienne, lui caressant l’épaule. Visiblement les tendresses épidermiques ne sont pas son truc. Il s’est relever brusquement en me tendant l’ Allez, on y va !Nous nous sommes rhabillés en silence. Il a ouvert la fenêtre pour aérer et a enfourné les restes de nos ébats dans sa voulu l’embrasser sur le palier de la porte mais il s’est Allez. Vas-y. Merci pour ce bon Merci à toi. A une prochaine fois peut-être ?- Mouais…Et, évidemment, je ne l’ai jamais revu… J’ai juste pensé à lui pendant les deux jours qui ont suivi, mon rectum continuant à m’irriter…Et je suis passé à autre chose. Ou plutôt à un autre gars, bien plus épanouissant que
Cest l'histoire d'un mec parasar 16/04/2022 Hier matin, je partais au boulot sous les rayons d’un soleil enfin franc, léger sur mon vélo, en roue libre et vibrant sur les pavés, tel un flahute survitaminé. Soudain un voile est venu recouvrir mon excursion vers la tour promise. Le changement climatique n’y était pour rien, non.
C’est l’histoire d’un type… C’est l’histoire d’un homme qui se promène dans une rue de Paris. Il va où ses pas le mènent, sans but précis. Il n’a rien à faire de sa journée. Sur le trottoir, venant vers lui, il voit un autre homme qui, tout en marchant, gesticule, rit, crie fort. Il se dit Tiens, quelqu’un de dérangé ; il parle tout seul croyant que personne ne l’entend. Il va se ressaisir en me croisant et m’adresser un sourire gêné ». L’homme se rapproche tout en continuant son manège. Alors notre homme s’aperçoit que l’autre a deux oreillettes fixées comme un stéthoscope et qu’il tient dans sa main un téléphone portable tout ce qu’il avait pris pour un comportement bizarre a une explication rationnelle. Cet homme, isolé du monde… communique avec un autre humain loin de là , qui peut-être, lui aussi, semble parler tout seul. Cet homme poursuit son chemin. Il fait bon se promener par ce bel après-midi de printemps. A une terrasse de café, il aperçoit un couple en grande conversation. Il sourit intérieurement, ça lui rappelle sa jeunesse. Que d’heures n’a-t-il passées à refaire le monde avec des amis ? Arrivé à la hauteur de ces deux tourtereaux, il constate que chacun des deux est en grande conversation au téléphone ! Ce qu’il avait naïvement pris pour un échange amical voire amoureux n’était en fin de compte qu’un face-à -face entre deux étrangers qui communiquaient, non pas entre eux mais avec deux autres étrangers. Il ne peut s’empêcher de penser que certains proverbes, comme les pièces de monnaie, ont leur revers ; par exemple Loin des yeux, près du cœur » qui, par les miracles de la technologie, peut aussi se décliner en Près des yeux, loin du cœur » ! Notre promeneur n’est pas au bout de ses surprises. Il parvient jusqu’à l’entrée d’un parc aux verdures hospitalières. S’y étant engagé, il cherche un banc tranquille où lire son journal. L’ayant trouvé, il s’installe et commence à somnoler, bercé par les piaillements sympathiques des enfants s’ébattant dans un bac à sable voisin. A ce moment, il entend une voix de femme, probablement d’un certain âge, qui adresse des reproches à quelqu’un qu’il ne voit pas. Espèce de garnement ! Tu as vu ce que tu as fait ? Oh le méchant, le sale, je te l’avais pourtant interdit ». Pauvre gosse, se dit notre homme, il dérouille, c’est sa fête. C’est alors que la vieille dame apparaît tenant en main une laisse, et au bout, une espèce de petit chien bâtard qui lève vers elle des yeux étonnés et qui attendriraient le pire bourreau. Drôle de couple où la maîtresse entretient probablement toute la journée un dialogue imaginaire avec cette petite créature qui comble sa solitude. Chacun a besoin de l’autre la maîtresse d’une compagnie, le chien de nourriture et de caresses. Ça vaut bien de temps en temps quelques remontrances que, du reste, il ne comprend pas et qui ne sont pas bien méchantes. Pas de quoi alerter la SPA ! Bon ! Se dit notre bonhomme. Continuons notre promenade. Il sort du parc et déambule sur le trottoir assez large à cet endroit. Les gens vont et viennent, très affairés semble-t-il. Ils se croisent en s’ignorant, l’oreille souvent vissée au sacro-saint dieu portatif qu’est devenu le portable. Des propos, sans aucun doute essentiels, s’échangent ainsi dans l’éther parisien, du genre T’es où ? Je vais être en retard. Ça s’est bien réchauffé aujourd’hui. Alors, je lui ai dit. Il m’a répondu. Y’a un clodo par terre, tu verrais sa dégaine ». Justement, le clodo est assis à même le trottoir. A côté de lui, un gros chien berger assoupi qui, de temps en temps, dresse une oreille, ouvre un œil. De l’autre côté, une sorte de paquetage, style sac Tati, bourré d’effets dont on devine que c’est là tout l’univers de ce malheureux. Une bouteille de vin entamée, une sorte de béret en guise de sébile avec quelques petites pièces jaunes au fond. Quel âge peut-il avoir ? Il paraît la soixantaine, mais ça doit être beaucoup moins ; on sait que l’espérance de vie des SDF est beaucoup plus courte que la nôtre, nous qui vivons bien à l’abri dans les appartements d’immeubles cossus équipés de digicodes et d’interphones au cas où il viendrait à l’idée des clodos de frapper à nos portes blindées et closes. Closes et blindées comme nous le sommes nous-mêmes face à la misère étalée impudiquement sur les beaux trottoirs parisiens. C’est indécent, c’est énervant à la fin ! Soudain il revient à notre promeneur les paroles d’une triste chanson qui accompagnait un film de son enfance. Le film, c’était Ma pomme » 1950 ; réalisateur Marc-Gilbert Sauvajon, avec Maurice Chevalier et Sophie Desmarets. La chanson, de Maurice Chevalier, c’était Clodo sérénade ». Le promeneur se rappelle ce refrain lancinant Clodo sérénade / C’est la voix des clochards de minuit / Clodo sérénade / C’est le chant des mouisards sous la pluie / Tous ceux que la déveine a toujours poursuivis / S’en vont d’un pas qui traîne au hasard de la nuit / Clodo sérénade / C’est le chant du pavé de Paris. [ Bah ! se dit notre homme. C’est quand même quelque chose d’étrange que ce monde. On nous rebat les oreilles des progrès incessants de la technologie. On a inventé des moyens de communication inimaginables il y a encore cinquante ans transports, internet avec toutes ses facettes, des courriels à Facebook, des myriades d’applications plus performantes les unes que les autres, la géolocalisation, le GPS, la domotique, webcam, visio-conférences, etc. Et pourtant, toutes ces personnes que je croise sur mon chemin sont enfermées dans leur monde, un monde où je n’ai pas d’accès. Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Bien. Mais c’est quoi, c’est qui mon prochain ? Celui qui m’est proche physiquement ? Celui qui est proche de mon cœur, de mes valeurs ? Prochain, cela signifie-t-il que ce n’est pas celui que j’ai immédiatement sous les yeux, mais le prochain qui se présentera ? Comme moi-même ». Vraiment, est-ce possible ? Dans ce monde d’égos inégaux comment aimer celui qui, finalement, m’apparaît comme un concurrent à éliminer ? Dans cette course permanente vers des désirs inassouvis, comment communiquer ? J’ai l’impression que les vases communicants de mon enfance communiquent mieux que les humains d’aujourd’hui. Mais ce ne sont que des vases, des récipients. Et nous, de qui sommes-nous les récipients, les récipiendaires ? Je sens, se dit notre bonhomme, que ce soir je ne vais pas rentrer chez moi où rien ni personne ne m’attend. Je vais aller à la rencontre d’humains et de leurs misères. C’est l’histoire d’un type, l’histoire d’un mec de Coluche, normal, pas juif, pas noir, pas suisse, pas arabe, etc. Un homme qui n’est rien de tout cela et tout cela à la fois.
Cest l'histoire d'un mec Obtenir le lien; Facebook; Twitter; Pinterest; E-mail; Autres applications; par Louis CHATEL le 19 juin Coluche: ce personnage hors du commun a marqué son époque. Même s’il est mort trop jeune (41 ans ce n’est vraiment pas un âge pour quitter la scène), il aura eu le temps de toucher à tout ! Humoriste, Acteur de cinéma dont un césar du meilleur
Publié le mardi 26 mai 2015 à 15h40 zahrani- sélim C’est l’histoire d’un mec qui cherche un truc à dire à la radio parce qu’il est très pudique et qu’il n’aime pas trop se livrer. Il se dit aussi que ce n’est peut être pas le lieu pour raconter ses histoires de cœur et autres psychodrames familiaux… » ©CNSAD Textes choisis ou écrits par les élèves de première année du Conservatoire National Supérieur d'Art Drtamatiques. Un texte écrit par Sélim Zahrani Accueil France Culture CNSAD / L'histoire d'un mec » par Sélim Zahrani
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