HenriGourdin est parti sur les traces d'Audubon et nous donne de sa vie et de son oeuvre un double éclairage : le peintre des oiseaux est un représentant à la fois d'un
Publié le 05/12/2017 à 1116, Mis à jour le 12/12/2017 à 1736 L'écrivain s'est éteint dans la nuit de lundi à mardi, à l'âge de 92 ans, dans sa maison de Neuilly-sur-Seine. Monier/mention obligatoire ©Louis Monie DISPARITION - L'académicien le plus connu et le plus apprécié des Français s'est éteint dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 92 ans. Découvrez cinq de ses ouvrages d'Ormesson n'est plus. L'écrivain est mort dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 92 ans dans sa maison de Neuilly-sur-Seine Hauts-de-Seine. Avec lui, c'est un pan entier de l'histoire de la littérature hexagonale qui s'en va. Entré à l'Académie française en 1973 à moins de 50 ans, il aura réussi à poser sa marque sur l'illustre institution dont il était devenu un symbole. Normalien, agrégé de philosophie, Jean d'Ormesson aura consacré sa vie à l'écriture de romans et d'essais autobiographiques. Il avait également été directeur général du Figaro de 1974 à 1977. Retour sur cinq de ses livres essentiels, parmi la quarantaine d'ouvrages publiés.» LIRE AUSSI - L'écrivain Jean d'Ormesson est mort à l'âge de 92 ans Gallimard1- La Gloire de l'Empire 1971En 1971, Jean d'Ormesson publie son sixième roman aux éditions Gallimard. Les cinq premiers n'ont jusqu'ici reçu qu'un succès d'estime, même si son livre Au revoir et merci 1966 passera plus tard à la postérité. Avec La Gloire de l'Empire, celui qui n'est pas encore académicien remporte l'adhésion d'un public de lecteurs et des critiques les plus exigeants. Dans ce roman, l'écrivain s'amuse à imiter le style et l'emphase des grands récits historiques pour décrire un empire imaginaire dans lequel toutes les turpitudes et les manigances habituelles de la pratique politique se trouvent réunies. Il met en scène un empereur fictif, Alexis, qui combat des envahisseurs. Pour ce travail d'imagination très réussi, Jean d'Ormesson obtiendra le grand prix du roman de l'Académie française. En 2015, l'académicien déclarait La Gloire de l'Empire a changé ma vie.»Extrait L'Empire n'avait jamais connu la paix. Il avait fallu l'édifier, et puis il avait fallu le défendre. Du fond de son histoire montait la rumeur des haches et le sifflement des javelots et les cris des mourants, le soir, après la bataille. Les forêts du nord et de l'est, les hautes montagnes du sud n'avaient pas suffi à le protéger des attaques et des invasions.»» LIRE AUSSI - Livres, hommages, archives... Notre dossier sur Jean d'Ormesson Gallimard2 - Au plaisir de Dieu 1974Certainement le roman le plus important de Jean d'Ormesson, son œuvre capitale et autobiographique. Il y dépeint la vie d'une famille de la noblesse française au cours du XXe siècle. Un moyen pour l'auteur de raconter son propre cheminement et celui de la famille Lefèvre d'Ormesson dont il porte le titre de comte. Au plaisir de Dieu permet à Jean d'Ormesson de raconter son enfance passée dans le château maternel de Saint-Fargeau Yonne. Il sera d'ailleurs contraint plus tard de vendre cette propriété de famille. Il parlera de cette vente à contrecœur comme d'un drame». En 1974, Robert Kanters écrivait dans Le Figaro Le sujet du roman ... c'est l'insertion de cette vieille société familiale non point paternaliste, mais patriarcale, dans la société contemporaine dont les structures tendent à s'effacer.» Avec cette œuvre construite comme une rétrospective affective d'une histoire vécue, Jean d'Ormesson assoit définitivement sa réputation après son entrée à l'Académie française l'année De génération en génération, nous nous étions méfiés des questions. Et de tout temps, de tout cœur, aux questions sans réponses, nous avions préféré les réponses sans question.»» LIRE AUSSI - La première chronique de Jean d'Ormesson publiée dans Le Figaro en 1969 Gallimard3 - Histoire du Juif errant 1991Dans ce roman, Jean d'Ormesson met en scène un personnage étrange et mystérieux qui, à Venise au XXe siècle, prétend être frappé d'immortalité après avoir refusé de donner un verre d'eau au Christ durant sa passion. Le dénommé Simon Fussgänger entretient de ses histoires fantastiques des grandes étapes historiques du monde un couple qui l'écoute avec attention. Juif d'Acadie répondant au nom d'Ahasvérus à l'origine, Simon passionne Marie et son époux qui se trouvent aimantés par les récits de l'homme. Dans ce roman, Jean d'Ormesson montre l'étendue de son érudition. Balayant au fil du livre les points essentiels de l'histoire des hommes à travers les siècles Christophe Colomb, les Vikings, le calvaire du Christ..., l'académicien tente de rendre hommage avec humour et malice à la figure mythique et mythologique du juif Personne ne craignait la mort moins que lui qui n'attendait rien du ciel, ni du monde, ni des hommes.»» LIRE AUSSI - Gallimard4 - C'était bien 2003Ce livre n'est pas un roman, du moins il n'est pas un roman d'imagination. Il s'agit du recueil testamentaire de Jean d'Ormesson. Pour la première fois, il évoque sans artifices ni faux-semblants littéraires son expérience, son passé, les heures les plus haletantes de sa vie longue et aventureuse. L'occasion pour l'académicien de s'interroger sur la réalité du bonheur et sur la capacité du monde à produire méchancetés et vices. Jean d'Ormesson y égraine ses passions multiples les livres, les femmes, la mer Méditerranée... Une confession qui donne à voir les pensées intimes de l'écrivain qui, toujours avec cette douceur si particulière, aime ici à se mettre lui-même en scène. Un beau moment littéraire qui mélange la mélancolie du temps qui passe à l'allégresse d'une vie extraordinaire. Légèreté et Rien n'est plus difficile pour chacun d'entre nous que de situer ce qu'il a fait et de se situer soi-même à sa juste mesure.» Gallimard5 - Je dirai malgré tout que cette vie fut belle 2016L'antépénultième livre testament de Jean d'Ormesson est paru l'année dernière. Ici, l'écrivain récapitule son existence en s'intentant un procès à lui-même. L'astuce narrative lui permet de revenir sur l'histoire littéraire européenne et française. On savait l'académicien très attaché à la figure de François-René de Chateaubriand, mais il se refuse à écrire des mémoires à la manière du grand écrivain de la Vallée-aux-Loups. Jean d'Ormesson confessera à la sortie de son nouvel ouvrage n'avoir vécu que pour sa rédaction pendant quatre ans Je l'ai commencé avant d'être malade, je l'ai poursuivi lentement à l'hôpital et je l'ai terminé dans les deux dernières années. ... C'est une vie qui est dans ce livre.» L'académicien choisit pour titre de son livre la dernière ligne d'un poème de Louis Aragon N'ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci, Je dirai malgré tout que cette vie fut belle.»Extrait Vous n'imaginiez tout de même pas que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires.»» Achetez l'édition de la Pléiade, ainsi qu'un CD d'une interview de Jean d'Ormesson réalisée par Étienne de Montety.» LIRE AUSSI - Interviews, livres, archives, hommages... Notre dossier sur Jean d'Ormesson
Largent tombe sur le monde, comme une vérole sur le pauvre peuple, bien après la pensée, bien après l'émotion, le cri, le rire, la parole, et après l'écriture. Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit de Jean d' Ormesson - Jean d'Ormesson. Bientôt, semées sous votre peau, les puces feront partie de votre corps.
Dans ce texte, Jean d’Ormesson prend l’image d’un train pour parler de la vie et des grands événements qui la rythment. A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage… Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et ils seront importants notre fratrie, amis, enfants, même l’amour de notre vie. Beaucoup démissionneront même l’amour de notre vie et laisseront un vide plus ou moins grand. D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges. Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au-revoirs et d’adieux. Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes. On ne sait pas à quelle station nous descendrons. Donc vivons heureux, aimons et pardonnons ! Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train, nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage… Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d’être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec toi ! » Jean d’ Ormesson

Cest une grande grâce, Monsieur, que d’aimer la vie dans chacune de ses heures, dans chacun de ses visages, dans chacune de ses tâches. Une grâce qui est plus heureuse que le bonheur puisqu’elle se fait bonheur dans le malheur même. » C’est ainsi que l’historien de la littérature Thierry Maulnier accueillit Jean d’Ormesson à

Eté 2012, sur sa terrasse de Saint-Florent, en Corse, avec Jean-Marie Rouart. © Kasia Wandycz 22/09/2013 à 0845, Mis à jour le 05/12/2017 à 0813 Le plus ouvert des patriarches de la littérature française était aussi le plus secret. Pour son ami Jean-Marie Rouart, il avait tombé le masque en 2013. Jean-Marie Rouart. Vous êtes un phénomène atypique dans la société d’aujourd’hui, qui pourtant ne cesse de vous fêter, alors que socialement, culturellement, politiquement vous incarnez l’élite de l’élite et semblez en rupture avec elle. Etes-vous une exception dans l’exception française ? Jean d’Ormesson. Je crois profondément à l’égalité entre les êtres humains. J’ai eu de la chance dans la vie. Quand j’étais jeune, le mot “élite” me faisait rire et le seul mot de “réussite” me paraissait louche. Il me semblait qu’il y avait mieux à faire que de “réussir”. La réussite m’a rattrapé. J’y attache très peu d’importance. Ce qui compte, pour moi, ce sont les livres. Cette société actuelle vous l’aimez, bien qu’elle semble si différente de vous ? J’ai souvent envié le sort de ceux qui vivaient à Athènes au temps de Périclès. Mais le siècle de Périclès, entouré de tant de génies, est aussi l’époque de l’effroyable guerre du Péloponnèse. La société d’aujourd’hui manque sans doute de hauteur, de grandeur et de sens du prochain. En France, surtout, et en Europe, nous ne vivons pas une grande époque de l’Histoire. Je m’arrange de ce temps qui, comme par un miracle toujours renouvelé et en dépit de ce que nous appelons le “progrès” – et je suis de ceux qui y croient –, n’est pas meilleur que les autres. Mais pas pire non plus. Une sorte de moyenne et de médiocrité. La suite après cette publicité Qu’appréciez-vous le moins en elle ? L’imposture, relayée le plus souvent par la mode et élevée à la hauteur d’un sport national. J’ai souvent le sentiment qu’en politique, en art, en littérature, dans la vie quotidienne, on veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes. La suite après cette publicité Etes-vous favorable au mariage pour tous ? Je suis pour l’extension aux homosexuels de la quasi-totalité des droits civiques, moraux, matériels, financiers qu’ils réclament à juste titre. Ma réserve à l’égard du “mariage pour tous” – quelle formule ridicule ! – est purement grammaticale. Les mots ont un sens. Le terme “mariage” a un sens précis. Il aurait fallu, comme en Allemagne, trouver un autre nom. Considérez-vous qu’il faille punir la Syrie ? Je crois qu’il est inutile et qu’il ne convient pas d’ajouter encore au malheur des Syriens. Je suis horrifié par Bachar El-Assad et, en même temps, sceptique sur les forces qui pourraient le remplacer elles me paraissent très proches de celles que nous avons combattues en Afghanistan et au Mali. La suite après cette publicité La suite après cette publicité Vous aimiez beaucoup Mitterrand, vous étiez très favorable à Sarkozy. Que pensez-vous de Hollande ? Hollande a pour lui une faible majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat. Et il a contre lui une forte majorité de Français, excédés par les impôts, par les promesses non tenues, par l’insécurité, par le laxisme de la Place Vendôme et par l’incohérence et les perpétuels louvoiements du évoquez votre famille dans votre dernier livre. Celui dont vous parlez le moins, c’est votre père… J’ai beaucoup parlé de mon père, républicain, démocrate, janséniste, dans mes livres précédents. Nos relations étaient tendres et confiantes. Mais mon père est mort persuadé que j’étais un voyou. Ma conduite, l’idée que je me faisais des plaisirs de l’existence et des moyens pour y parvenir et, surtout, un épisode de ma vie sentimentale l’ont désespéré. C’est un remords dont j’ai parlé dans “Qu’ai-je donc fait”. Avez-vous reçu des gifles ? Des fessées ? Les fessées m’étaient données – dans les cas les plus graves, avec une brosse à cheveux – par ma gouvernante allemande que j’adorais et qui s’appelait Lala. Ni mon père ni ma mère n’ont jamais levé un doigt contre moi. Une fois, pourtant, j’ai reçu une gifle – assez douce – de mon père. C’est mon souvenir le plus ancien. Je dois avoir 6 ans. Je suis au balcon de la légation de France à Munich lorsque je vois passer, sous des drapeaux rouges frappés d’une sorte de croix noire et bizarre sur un centre blanc, un cortège de jeunes gens qui chantent – très bien – sous les applaudissements de la foule. Je me mets à applaudir moi-même. Et mon père me flanque une claque. En avez-vous donné à votre fille, Héloïse ? Avez-vous été un bon père ? Ai-je été un bon père ? J’ai pour ma fille une tendre affection septembre et même de l’admiration. Mais je crains d’avoir été un père guetté par le narcissisme et plus préoccupé de mes manuscrits que de ma fille, entièrement élevée par une mère digne de tous les éloges. Je n’ai évidemment jamais donné de fessée à ma fille. Dans votre livre, vous évoquez le château de Saint-Fargeau. Vous-même, vous sentez-vous aristocrate ? La généalogie, les quartiers de noblesse, ça vous intéresse ? La réponse aux deux questions est non. Cela dit, je suis fier de ma famille. Il s’agit simplement, dans les limites du possible, de ne pas en être trop image, votre légende, c’est le bonheur, un insolent bonheur. Pourtant, vous avez bien dû connaître des moments douloureux. “Il est indigne des grandes âmes de faire part des troubles qu’elles éprouvent.” Je ne suis pas une “grande âme”, mais je pense sur ce point comme Vauvenargues."L’idée de la mort ne m’occupe pas tout entier. Je l’ attends avec une humble espérance" De Gaulle a connu plusieurs fois la tentation du suicide. Et vous ? Je fais profession d’aimer la vie. Merci pour les roses et merci pour les épines. Avez-vous eu le sentiment d’être trahi ? Quand ? A quelle occasion ? Je n’ai jamais eu le sentiment d’être trahi par qui que ce soit. Ou alors, j’ai oublié. Vous êtes-vous jamais senti coupable ? Je passe la moitié de mon temps à me sentir coupable. Et l’autre moitié à oublier que je le suis. Vous avez la réputation d’être oecuménique et gentil. Vous est-il arrivé d’être cruel ? Même les gentils ont leurs cruautés. Ne jamais souffrir ou rarement, n’est-ce pas être armé pour faire souffrir les autres ? Je déteste la souffrance. Pour les autres comme pour moi. J’essaie de lutter – souvent sans succès – contre l’égoïsme et le narcissisme fréquents chez les écrivains. Pensez-vous à la postérité ? Je vis au présent. Demain est un autre jour. Je ne sais plus qui disait “Pourquoi ferais-je quelque chose pour la postérité ? Elle n’a rien fait pour moi.” De temps en temps, je rêve d’un jeune homme ou d’une jeune fille qui, trente ans après ma mort, tomberait sur un de mes livres. Vous avez eu un ancêtre révolutionnaire, Lepeletier de Saint- Fargeau, qui a voté la mort de Louis XVI ; quelle est votre part révolutionnaire ? Il y a évidemment des liens entre littérature et révolution. Tout livre digne de ce nom est, en un sens, une rébellion. Lepeletier a été au Panthéon. Et vous, en 2250, souhaiteriez-vous y être ? En 2250, en dépit de la formule de Barbey d’Aurevilly “Pour le climat, je préfère le ciel ; mais pour la compagnie, je préfère l’enfer”, je souhaiterais être au paradis. Qui, selon vous, dans les écrivains vivants, mérite d’y entrer ? Il m’est impossible de parler des vivants le temps seul jugera. Mais je m’intéresserai à ce temple le jour où les cendres de Péguy, catholique et socialiste, dreyfusard, mort pour la France et pour la République, écrivain de génie, y seront enfin déposées. Vous parlez beaucoup de Dieu. Vous sentez-vous plus catholique ou plus chrétien ? Je respecte et j’admire la religion catholique. J’espère mourir dans son sein, en croyant ravagé par le doute. Mais je me sens d’abord chrétien. Vous avez écrit que de tous les faux dieux, c’est le soleil que vous auriez pu adorer. Il y a un peu de païen chez vous ? J’aime le plaisir, le soleil, la lumière, la Toscane, les Pouilles, les îles grecques, la côte turque et les corps – y compris le mien. Je crois aussi que la vie n’est pas seulement une fête et qu’il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré. Votre dernier livre a pourtant des accents testamentaires vivez-vous dans la conscience de la mort ? Je n’ai pas ressenti mon livre comme un testament. L’idée de la mort inéluctable est très loin de m’occuper tout entier. Je l’attends sans impatience et avec une humble espérance. La vie est peut-être faite pour apprendre à mourir, mais il faut d’abord la vivre. Dans votre roman, vous créez un beau personnage de femme, Marie. C’est aussi un livre qui véhicule beaucoup d’idées. Ce qui fait vivre les romans, ce sont les personnages Gargantua, Don Quichotte, Julien Sorel, Anna Karenine, le baron de Charlus, Aurélien – et même Arsène Lupin. Mais le roman moderne est en train de s’essouffler et de chercher des voies nouvelles. Je ne suis pas un romancier classique. Je ne suis peut-être même pas tout à fait un romancier. J’essaie de garder l’élan, l’impatience, l’attente fiévreuse du roman – qui manquaient tant dans le nouveau roman – et d’ouvrir d’autres chemins. Vous donnez le sentiment de n’avoir jamais souffert, d’être béni des dieux. Pourtant, vous avez connu récemment la maladie, la souffrance. Cela a-t-il changé votre vision des choses ? Bernard Frank, qui avait beaucoup de talent, m’a dit un jour “Tu ne seras jamais un grand écrivain parce que tu n’as pas assez souffert.” J’ai connu la souffrance, ces six ou sept derniers mois. Je ne suis pas sûr que la dose ait été suffisante pour me permettre d’accéder à la dignité redoutable de “grand écrivain” ! Comment imaginez-vous la France dans cent ans ? Je ne lis pas dans le marc de café. Toujours l’inattendu arrive. Une chose est sûre il y aura dans l’avenir des catastrophes inouïes – mais aussi, j’espère, encore un peu de bonheur. Nous avons le choix, dans l’avenir, entre une nouvelle renaissance fondée sur une science balisée par l’éthique et un retour à une sorte de Moyen Age en miettes, avec ses clans et sa brutalité et sans ses cathédrales. Il n’est pas impossible que nous entrions dans un temps d’affrontement et de violence. Mais le pire n’est pas toujours sûr. Je souhaite, dans cent ans, une France réconciliée dans une Europe unie et puissante. Lacitation la plus courte sur « train de vie » est : « On a les vices que son train de vie permet. » ( Jean Basile ). Quelle est la citation la plus belle sur « train de vie » ? La citation la plus belle sur « train de vie » est : « J'ai adapté mon train de vie à mes exigences. Je ne suis pas obligé de travailler coûte que coûte. Auteurs français ► XXIe siècle ► vous êtes iciAuteurs françaisJean d’Ormesson1925-2017Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.Jean d’Ormesson, Voyez comme on danse, 2001Sommaire Biographie Quelques œuvres Et moi, je vis toujours 2018 Je dirai malgré tout que cette vie fut belle 2016 Et toi mon cœur pourquoi bas-tu 2003 L’Enfant qui attendait le train 1979 📽 15 citations choisies de Jean d’Ormesson Bibliographie Biographie© AbacaJean Lefèvre comte d’Ormesson, plus connu sous Jean d’Ormesson, et parfois surnommé Jean d’O, né le 16 juin 1925 à Paris et mort le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain, journaliste et philosophe d’Ormesson est issu d’une illustre famille qui compte plusieurs ambassadeurs de France, dont son père, qui lui fait découvrir l’Allemagne, le Brésil, la Roumanie. Jean d’Ormesson suit de brillantes études qui le conduisent tout naturellement à embrasser la carrière de haut fonctionnaire au sein de plusieurs cabinets ministériels puis à l’ premier roman publié en 1956, L’Amour est un plaisir, puis Du côté de chez Jean 1959 et Au revoir et merci 1966 traduisent le plaisir de vivre et l’insouciance de Jean d’Ormesson, avant que La Gloire de l’Empire 1971 ne le consacre vraiment écrivain, inventeur d’histoires et d’Histoire, créant un monde imaginaire et pourtant toujours reconnaissable, une utopie moderne nourrie de culture 1974, année de sa nomination au poste de directeur du Figaro, Jean d’Ormesson est reçu à l’Académie française ; la même année, il publie Au plaisir de Dieu, une fresque sociale et familiale ayant pour toile de fond l’histoire du siècle et ses péripéties tragiques. Ce goût de l’histoire, on le retrouve aussi dans sa trilogie Le Vent du soir Le Vent du soir, 1985 ; Tous les hommes en sont fous, 1986 ; Le Bonheur à San Miniato, 1987 et dans son Histoire du Juif errant 1990. Jean d’Ormesson s’y montre nostalgique d’un passé perdu, celui de la douceur de vivre de l’aristocratie au siècle des Lumières auquel il rêve d’appartenir. Mais il se garde bien de n’être, dans ses romans comme dans ses chroniques au Figaro Magazine, qu’un conservateur passéiste méditant au soir de sa vie. Il sait garder la jeunesse et la fraîcheur de vivre qui l’ont toujours animé, jetant sur le monde un regard critique souvent malicieux, comme dans La Douane de mer 1993 qui fait dialoguer Ô, nouvellement trépassé, et A, un extra-terrestre curieux du genre d’Ormesson est élu à l’Académie française le 18 octobre 1973, au fauteuil 12, face à Paul Guth, succédant à Jules Romains mort l’année fait campagne pour défendre la réception sous la coupole de Marguerite Yourcenar, la première femme admise à l’Académie en 1980 ; il répond à son discours de remerciement en 1981 et reçoit également Michel Mohrt en 1986 et Simone Veil le 18 mars 2010. Il était le benjamin de l’Académie française à son 2015, Jean d’Ormesson est édité au sein de la collection de la bibliothèque de la Pléiade des éditions Gallimard, avec un premier tome d’œuvres choisies Au revoir et merci, La Gloire de l’Empire, Au plaisir de Dieu, Histoire du Juif errant. Il est rare qu’un auteur soit édité dans la collection de son vivant. Un second tome sera publié en livre posthume, Et moi, je vis toujours 2018, Gallimard, occupe la quatrième place des meilleures ventes de romans, sept semaines après sa sortie. Par ailleurs, Jean d’Ormesson a laissé un autre manuscrit que sa fille, Héloïse d’Ormesson, devrait publier en automne d’Ormesson meurt d’une crise cardiaque dans la nuit du 4 au 5 décembre 2017, à son domicile, à Neuilly-sur-Seine, à l’âge de 92 d’Ormesson est élevé à la dignité de grand-croix de l’ordre national de la Légion d’honneur le 11 juillet 2014. Il est officier de l’ordre national du Mérite, commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres. Il est également commandeur de l’ordre national de la Croix du Sud, distinction du Brésil, pays où il avait passé une partie de son 2018, un Prix Jean d’Ormesson a été créé par sa famille en son nom. Présidé par sa veuve Françoise d’Ormesson, ce prix littéraire sera décerné pour la première fois le 6 juin 2018. Il sera placé sous le signe de l’amitié et de l’amour des livres ». Parmi le jury, cinq académiciens Dominique Bona, Marc Fumaroli, Dany Laferrière, Erik Orsenna et Jean-Marie avec joie et fierté que je vous annonce la création du prix Jean d’Ormesson, qui sera décerné le 6 juin prochain, au Centre national du livre, pour s’approcher de la date anniversaire de la naissance de mon père le 16 juin 1925.Héloïse d’Ormesson, éditrice et fille de Jean d’OrmessonQuelques œuvresEt moi, je vis toujours 2018Il n’y a qu’un seul roman – et nous en sommes à la fois les auteurs et les personnages l’Histoire. Tout le reste est imitation, copie, fragments épars, balbutiements. C’est l’Histoire que revisite ce roman-monde où, tantôt homme, tantôt femme, le narrateur vole d’époque en époque et ressuscite sous nos yeux l’aventure des hommes et leurs grandes découvertes. Vivant de cueillette et de chasse dans une nature encore vierge, il parvient, après des millénaires de marche, sur les bords du Nil où se développent l’agriculture et l’écriture. Tour à tour africain, sumérien, troyen, ami d’Achille et d’Ulysse, citoyen romain, juif errant, il salue l’invention de l’imprimerie, la découverte du Nouveau Monde, la Révolution de 1789, les progrès de la science. Marin, servante dans une taverne sur la montagne Sainte-Geneviève, valet d’un grand peintre ou d’un astronome, maîtresse d’un empereur, il est chez lui à Jérusalem, à Byzance, à Venise, à New York. Cette vaste entreprise d’exploration et d’admiration finit par dessiner en creux, avec ironie et gaieté, une sorte d’autobiographie intellectuelle de l’ dirai malgré tout que cette vie fut belle 2016Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce monde d’hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé Vous n’imaginiez tout de même pas, que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires ». Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous toi mon cœur pourquoi bas-tu 2003Disons d’abord ce que ce livre n’est pas une anthologie de plus de la poésie – ou de la littérature – française. Ce sont des proses et des poèmes que je connais – ou connaissais – par cœur. Ce qui figure dans ces pages, ce sont des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui, à force de familiarité, d’admiration, d’une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi. Ils tournent, pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Et toi mon cœur pourquoi bats-tu. Renonçant à la fois à l’ordre chronologique ou alphabétique et au classement par thèmes, j’ai choisi de présenter en désordre, en vrac, comme ils me venaient à l’esprit et au cœur, ces mots ailés au lecteur. J’ai cherché à donner du plaisir, et peut-être nu peu d’émotion. Il y a encore autre chose une élévation, une hauteur, une sorte d’appel vers ailleurs. La littérature, écrit Pessoa, est la preuve que la vie ne suffit pas. » Les textes ici réunis ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence.Jean d’OrmessonL’Enfant qui attendait le train 1979Il était une fois, dans une vallée lointaine entourée de montagnes, un petit garçon. Le chemin de fer passait près de chez lui et, d’aussi loin qu’il se souvenait, l’enfant guettait la longue chenille d’acier qui filait comme une flèche à travers la campagne. Ce qu’il souhaitait le plus au monde c’était de pouvoir, un jour, monter dans ce train. Mais, bientôt il tomba très malade et ses espoirs de prendre le train s’en furent à mesure que s’éloignaient ceux de sa guérison. Dévastés, ses parents ne savaient plus comment le réconforter et, aidés du médecin, décidèrent d’emmener l’enfant à la gare, au risque de précipiter l’inévitable. Ce conte tendre et touchant est bercé par l’espoir d’une rédemption en édition illustrée pour enfants en 1979, et épuisé pendant des années, ce livre quasiment inconnu du grand public enchantera petits et grands. Œuvre inattendue de la part de Jean d’Ormesson, cette histoire s’inscrit dans la grande tradition des contes.📽 15 citations choisies de Jean d’Ormesson Les hommes sont un peu comme Dieu tout ce qu’ils peuvent faire, ils le font. Ou ils le feront. Presque rien sur presque tout La science, la morale, l’histoire se passent très bien de Dieu. Ce sont les hommes qui ne s’en passent pas. Dieu, sa vie, son œuvre Dans une éternité et un infini qui sont fermés à jamais aux êtres dans le temps, Dieu est le nom le plus commode pour le néant et pour le tout. Presque rien sur presque tout C’est ça qui me fait peur dans le bonheur l’usure, la lassitude, l’effilochage. L’Amour est un plaisir Peut-être la bicyclette, dans ce monde de machines, était-elle à nos yeux une héritière du cheval ? Au plaisir de Dieu Il est plus difficile de prouver à quelqu’un sa bêtise que sa misère. Du côté de chez Jean Depuis le big bang, tout commence à mourir à l’instant même de naître. L’univers n’est qu’un élan vers l’usure et la mort. Voyez comme on danse Toute mort est un mystère parce que toute vie est un mystère. Voyez comme on danse Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. Voyez comme on danse Cette vie foisonnante de l’histoire est si merveilleusement riche qu’elle réduit à néant les inventions sans génie d’une imagination essoufflée. La Gloire de l’empire Rien n’est plus difficile pour chacun d’entre nous que de situer ce qu’il a fait et de se situer soi-même à sa juste mesure. C’était bien De part et d’autre de votre présent si fragile, le passé et l’avenir sont des monstres assoiffés de temps. La Création du monde J’emportais souvent, dans mes voyages, un de ces volumes de la Pléiade » qui vous permettent de transporter toute une bibliothèque sur papier bible dans un format assez restreint. Et je choisissais Proust une fois sur deux ou trois. Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée J’ai aimé Dieu, qui n’est rien aux yeux des hommes qui ne sont rien. Je n’ai détesté ni les hommes ni les femmes. Et j’ai aimé la vie qui est beaucoup moins que rien, mais qui est tout pour nous. Comme un chant d’espéranceBibliographie L’amour est un plaisir, 1956 Du côté de chez Jean, 1959 Un amour pour rien, 1960 Au revoir et merci, 1966 Les Illusions de la mer, 1968 La Gloire de l’Empire, 1971 – Grand prix du roman de l’Académie française, premier grand succès d’édition de l’auteur. Au plaisir de Dieu, 1974 Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée, 1978 Dieu, sa vie, son œuvre, 1981 Mon dernier rêve sera pour vous, 1982 Jean qui grogne et Jean qui rit, 1984 Le Vent du soir, 1985 Tous les hommes en sont fous, 1986 Le Bonheur à San Miniato, 1987 Album de la Pléiade Chateaubriand, 1988 Garçon de quoi écrire, 1989, avec François Sureau. Histoire du Juif errant, 1990 Tant que vous penserez à moi, 1992 La Fureur de lire la presse, 1992 La Douane de mer, 1994 Presque rien sur presque tout, 1995 Casimir mène la grande vie, 1997 Une autre histoire de la littérature française, 1997-1998 Le Rapport Gabriel, 1999 Voyez comme on danse, 2001 – Prix Combourg. C’était bien, 2003 Et toi mon cœur pourquoi bats-tu, 2003 Une fête en larmes, 2005 La Création du monde, 2006 La vie ne suffit pas Œuvres choisies, 2007 Odeur du temps, 2007 Qu’ai-je donc fait, 2008 L’Enfant qui attendait un train, 2009 Saveur du temps, 2009 C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010 La Conversation, 2011 C’est l’amour que nous aimons, 2012 Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit, 2013 Comme un chant d’espérance, 2014 Dieu, les affaires et nous, chronique d’un demi-siècle, 2015 Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, 2016 – Prix Jean-Jacques-Rousseau de l’autobiographie 2016. Guide des égarés, 2016 Et moi, je vis toujours, 2018Articles connexes Auteurs du XXe siècle et du XXIe siècle. Genres littéraires Le roman. – L’essai. – Le conte. Qu’est-ce que la littérature ? Le style littéraire. L’Académie française. Histoire de la France au XXe siècle. Histoire de la langue française. Qu’est-ce que l’histoire ? – Selon Alphonse de de livresRecherche sur le site
Unecitation de Dostoïevski proposée le vendredi 01 décembre 2006 à 00:00:00 Dostoïevski - Ses citations Citations similaires. Il y a énormément de gens qui sont malades () de leur santé, je veux dire de leur certitude démesurée d'être des gens normaux, et qui de ce fait, sont imbus d'une terrible prétention, d'une effrontée satisfaction d'eux-mêmes.

Nantais d'origine, Jean-Jacques Audubon 1785-1851 fut le pionnier américain par excellence. Célèbre pour son ouvrage illustré Les Oiseaux d'Amérique, il se donna pour projet d'identifier, de décrire et de peindre tous les oiseaux du continent nord-américain. Son originalité ? Tous les volatiles sont représentés non pas isolés sur la page, mais dans leur environnement, ou plutôt leur écosystème. Henri Gourdin est parti sur les traces d'Audubon et nous donne de sa vie et de son oeuvre un double éclairage le peintre des oiseaux est un représentant à la fois d'un certain romantisme d'inspiration français et du sentiment écologiste en train de naître. Est-ce si étonnant quand on sait, comme le résumait Jean d'Ormesson, que le romantisme, c'est l'introduction de la météorologie dans la littérature ? Dans cette narrative non fiction rédigée dans un style enlevé, fourmillant d'anecdotes et d'analyses percutantes, précieuses pour repenser notre rapport au vivant, le héros de la National Audubon Society apparaît dans toute sa vérité et sa complexité artiste et scientifique, peintre et écrivain, chasseur et amoureux de la nature...Auteur Gourdin HenriEditeur LE POMMIERDate de parution 20/04/2022Nombre de pages 358Dimensions x x savoir +Nantais d'origine, Jean-Jacques Audubon 1785-1851 fut le pionnier américain par excellence. Célèbre pour son ouvrage illustré Les Oiseaux d'Amérique, il se donna pour projet d'identifier, de décrire et de peindre tous les oiseaux du continent nord-américain. Son originalité ? Tous les volatiles sont représentés non pas isolés sur la page, mais dans leur environnement, ou plutôt leur écosystème. Henri Gourdin est parti sur les traces d'Audubon et nous donne de sa vie et de son oeuvre un double éclairage le peintre des oiseaux est un représentant à la fois d'un certain romantisme d'inspiration français et du sentiment écologiste en train de naître. Est-ce si étonnant quand on sait, comme le résumait Jean d'Ormesson, que le romantisme, c'est l'introduction de la météorologie dans la littérature ? Dans cette narrative non fiction rédigée dans un style enlevé, fourmillant d'anecdotes et d'analyses percutantes, précieuses pour repenser notre rapport au vivant, le héros de la National Audubon Society apparaît dans toute sa vérité et sa complexité artiste et scientifique, peintre et écrivain, chasseur et amoureux de la nature...Auteur Gourdin HenriEditeur LE POMMIERDate de parution 20/04/2022Nombre de pages 358Dimensions x x / EAN 2048f056-5597-47c5-865e-1a4b7f1644c4 / 9782746524712 DU TEMPS OU LES PINGOUINS ETAIENT NOMBREUX... . JEAN-JACQUES AUDUBON 1785-1851, Gourdin HenriIl n'y a pas encore d'avis pour ce produit. Livraison à domicileEstimée le 02/09/2022 2,99€ Pour les produits vendus par Auchan, votre commande est livrée à domicile par La Poste. Absent le jour de la livraison ? Vous recevez un email et/ou un SMS le jour de l'expédition vous permettant de confirmer la livraison le lendemain, ou de choisir une mise à disposition en bureau de poste ou Point Relais.

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